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Commune de Sarcenas
À 20MN DE GRENOBLE

Des animations pour vos enfants tout l'été


Mercredi 10 juillet de 11h à 12h
Yoga parents-enfants
Sur réservation 06 28 49 35 33

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Horaires d'été aux 3 Sommets


Horaires d'ouverture
du 1er juillet au 1er septembre :

- tous les jours le midi (sauf lundi et mardi)
- les vendredis et samedis soir
- pour des groupes de + de 15 pers
en dehors de ces créneaux
--> Réservations au 04 76 87 15 33

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Mystérieuse vulnéraire !

La vulnéraire est une plante d’altitude connue depuis très longtemps pour son arôme caractéristique qui parfume certaines liqueurs mais surtout recherchée pour d’autres vertus : celles de guérir blessures, traumatismes et nombreux déséquilibres. Elle est connue également sous le nom de millepertuis à sous ou sous son petit patronyme latin, Hypericum nummularium. Pourtant, selon les massifs, le terme de vulnéraire ne désigne pas toujours la même plante, et les maux qu’elle soigne diffèrent également selon les territoires.
Les Cartusiens sont convaincus de détenir l’unique vulnéraire, celle des Chartreux, et pour eux aucun doute, la véritable vulnéraire ne pousse qu’en Chartreuse ! Il se dit même qu’elle fait partie de la centaine d’ingrédients (secrets !) qui composent l’élixir des Pères Chartreux !

La mystérieuse vulnéraire des Chartreux a de petites feuilles sont rondes (nummus veut dire « pièce de monnaie » en latin) et sa fleur d’un jaune éclatant comme un soleil est considérée comme une véritable panacée. Appelée « venerella » en patois local, c’est le premier remède des montagnards contre les coups de froid mais aussi pour soigner les plaies, les blessures … et les brulures !

Sous ses apparences fragiles, la vulnéraire fait partie des plantes d’altitude robustes qui résistent à la neige, au froid et au vent, profondément enracinée dans les rochers, les lapias ou les flancs de falaises escarpés qu’elle affectionne. Sa cueillette (réglementée) ne peut se faire que l’été et reste assez dangereuse, ce qui explique peut-être que ses réelles propriétés pharmacologiques n’ont été finalement que très peu étudiées à ce jour.

Photo : Parc Naturel régional de Chartreuse